Sujet: Dit... Tu me vois ? Tu me vois ? | PV : Barnabas Sam 4 Oct - 16:41
Dit... Tu me vois ?
With Barnabas
« J'EN AI MARREEEEEE! FICHEZ MOI LA PAIX!! »
Voilà, les plus beau hurlement de Gab, il courrait pour s'éloigner des démons depuis maintenant... Et bien il n'avait pas réellement fait le calcule mais cela devait être depuis environ une soixantaine de minute.
« Non, mais partez bon sang! Vous avez pas d'autre personne à aller embêter ? » « Ouais surement, mais tu sais petit angelot, si tu veux la paix il suffit de partir d'ici... »
Gabriel grogna, il entendait cette réplique souvent, trop souvent comme si ses démons souffraient d'amnésie à chaque fois qu'il le voyait.
« Oh, mais attend... Tu peux pas partir! MOUHAHAHA! » « Très marrant, vous fichez le camps maintenant ? » « Ouais, sauf qu'on a un cadeau pour toi... »
Sans que Gabriel puisse rien faire il se retrouve plier en deux, avec une sensation de décharge électrique dans tout son être. Ça faisait mal, même très mal et il était tellement en colère qu'il ne pouvait pas leur renvoyer la balle. Ses pouvoirs étaient chiant, genre vraiment chiant parfois.
Une fois tranquille, Gabriel se dirigea dans un coin ou il pourrait rester en paix ou tout simplement se calmer, il finit par trouver un endroit qui se situait dans un métro. C'est en essayant toujours de ce calmer, qu'il repensa au évènement des dernières semaines... Il avait aider un homme inconnu, ce n'était pas un voyageur enfin ça en était peut-être un, mais depuis il suivait sa présente et essayait d'entrer en contact avec. Gab enviait souvent les démons, car ceux-ci pouvait retourner sur terre, il savait bien que ce n'était pas la meilleure de chose, mais eux pouvait aller ailleurs, comme les autres anges pouvaient sortir de ce foutu quartier et de ses environs... Car il le savait, le monde astral ne se résumait pas qu'à ce quartier, même si celui-ci semblait être le QG des êtres maléfiques. Quel idée avait-il eu de venir ici.
« Hé! Ho! Il y a quelqu'un de sympa de ce quartier de fou qui voudrait me parler ? »
Gab se retenu de rire, il n'avait pas réellement dit ça à haute voix, si ? Parfois, il se dit qu'il aurait du rester enfermer à l'hôpital que ses parents l'avaient envoyé...
Barnabas Mordecai
Emploi : Pâtissier Age : 41 Localisation : dans ses boules de verre Messages : 156 Date d'inscription : 14/05/2014
Sujet: Re: Dit... Tu me vois ? Tu me vois ? | PV : Barnabas Dim 5 Oct - 14:15
DIS... TU ME VOIS? | FT. GABRIEL
Les rêves sont la littérature du sommeil. Même les plus étranges composent avec des souvenirs. Le meilleur d'un rêve s'évapore le matin. Il reste le sentiment d'un volume, le fantôme d'une péripétie, le souvenir d'un souvenir, l'ombre d'une ombre. } JEAN COCTEAU
FICHEZ MOI LA PAIX!!
Je me réveille en sursaut. L'échos de ce cri déchirant résonne toujours dans mes tympan et prend de longue seconde avant de disparaître totalement de ma chambre. J'ai le souffle court, ma vision s'adapte peu à peu à la pénombre de ma chambre alors que mes yeux sont écarquillés sans limite dans le vide du noir. Je suis en nage et goûte toujours le cauchemar sur mon palais. C'est la troisième fois en une semaine que je fais ce rêve, le même rêve. Je ne me souviens de rien, la distinction des choses m'est difficile dans ma mémoire pâteuse, et ce, même si je tente de retrouver l'esprit de mes songes quelques secondes brèves soit-elles après mon éveil.
Je me redresse de mon lit et pose mes pieds sur le sol glaciale. Trois fois. Un même rêve. Un même cri horrible et déchirant. Ce n'est plus une coïncidence. Quelqu'un m'appelle à l'aide, quelqu'un que je ne connais toujours pas et dont les énergies entourant me prêtent un peu de confiance. Je revois, en souvenirs d'un rêve effacé, du noir. Du vide. Je reconnais sans peine l'autre côté, c'est à dire le monde astrale. Il est environ trois heures le matin, l'heure des esprits et des démons. Je me dirige vers ma commode et m'habille, puis vais dans le corridor en saisissant au passage ma boule à neige toujours endormie patiemment sur le coin de mon bureau. Je suis seul dans ma maison, et seul le bruit des horloges me tient compagnie.
Devant moi, au bout du couloir, un immense miroir à la bordure magnifique et ancestrale. Il est magnifique, quoi que je n'aime pas l'avoir dans mon logement plus qu'il le faut. Pourquoi? Car il est synonyme de cauchemars et d'aventures horribles pour moi. Il est le pont qui me relie à cet endroit de mille douleurs. Et plus je m'y approche, plus ma boule à neige commence à scintiller dans ma paume. Je la fixe. Je sais qu'il s'agit d'un signe de plus pour que je me dirige là-bas. Bien que l'idée ne me plaise pas, je dois le faire. Je dois le faire.
J'inspire longuement et soupire autant de désespoir que de concentration. Je porte une main à la glace du miroir et celle-ci devient liquide comme du sirop. Une fumée en jaillit et m'agrippe peu à peu jusqu'à me faire disparaître de ma maison. Lorsque j'ouvre les yeux, c'est le néant. Je serre les dents. Où me suis-je téléporté? Impossible à dire. Je fais quelques pas qui résonnent dans le rien, le vide. Puis je redresse mon objet précieux pour me frayer un chemin de lueur rouge. Des graffitis. Des déchets. De l'humidité. Des rails. Je suis au métro.
Je laisse mon menton inspecter les alentours avec précautions. Je ne ressens étrangement aucune présence, aucune âme qui vive. Autant pourrais-je être entouré de démon qu'il en serait tout autant. Me suis-je fait piéger? Je commence à le craindre. Et pourtant, rien ne semble venir perturber mon ascension. Rien, encore. Je prends donc marche vers où mes pas veulent bien me diriger. Sans faire de bruit. De peur d'être repéré trop aisément.
Un murmure. Un murmure vient me gratter les tympans, comme s'il eut été un cri lointain. Je me retourne et adopte la direction de cette voix. Elle ne semble être menaçante, encore moins celle d'un démon. Je n'ai qu'à prendre mes précaution et ne jamais regarder derrière moi et je saurai m'en sortir indemne. Avec la personne qui a besoin d'aide, j'espère.
Plus je m'approche, plus la lueur commence, peu à peu, à prendre place dans l'endroit. Tellement que je n'ai plus besoin de ma boule à neige. Étrange, pour un endroit complètement sombre la nuit. Comme si l'entité que je cherche absorbait la noirceur, contrairement aux démons qui lui donnaient vie. Un jeune homme apparaît devant moi. Il n'est pas très vieux, mais ne semble vraiment apeuré ou désorienté. Il émane d'ailleurs quelque chose d'extrêmement familier et chaleureux. Je plisse le regard, intrigué, et m'approche de lui, sans trop détruire la distance en nous deux par mesure de sécurité et pour ne pas l'effrayer.
Il ne dégage aucun pouls, aucune énergie vitale. Et pourtant, il n'a rien du Diable. Serait-ce un Ange? Jamais de ma vie je n'eus la chance d'en croiser un, en partie parce que j'eus fuit les fantôme de mon passé bien trop souvent.
_Tu n'es plus vivant... Je me trompe?
Je demande très doucement sur les dérive de mon accent d'Angleterre prononcé. Et plus je le regarde, plus il semble me dire quelque chose. Quelque chose de profond et d'ancien, mais que je connais, pourtant... Serait-ce les bribes de mes rêves?
Sujet: Re: Dit... Tu me vois ? Tu me vois ? | PV : Barnabas Dim 5 Oct - 14:50
Dit... Tu me vois ?
With Barnabas
Son rire était pathétique... mais il se dit que ce n'était pas plus mal, après tout il était tout seul non ? Les démons lui avaient donné une certaine paix, en plus de leur cadeau si divertissant. Alors qu'il croyait toujours être seul, c'est a ce moment qu'il commença à entendre des bruits de pas. Il arrêta donc de bouger, enfin sur le moment, pour écouter attentivement. Gab se leva ensuite et se tourna vers le bruit, il croisa les doigts derrière son dos pour espérer que ce soit un simple petit voyageur.
Quand Gabriel vit la personne, quelques choses dans sa tête lui rappela quelque chose, n'était-ce pas cet homme qu'il avait vu quelque temps plus tôt ? Surement, donc il devait être un voyageur.
La question de cet étranger, le fit rire au éclat. Un rire non pas effrayant un rire qui venait du ventre que l'on pouvait interprété comme étant «de bon coeur».
« Vivant, huuummmm... Ça dépend de ta définition ? J'aimerais te dire que oui tu te trompes, mais je crois que la vraie réponse est que tu as totalement raison. »
Il fit glisser son index sur sa joue pour imiter une larme qui tombe. Il fit une moue triste tout en continuant de regarder l'inconnu. Mais son sourire apparu lorsqu'il lui demanda son nom.
« Moi ? Je m'appelle Gabriel Tremaiane, mais tu peux m'appeler Gab. Enfin je te conseille fortement de m'appeler Gab, ça me rappelle une adolescente que j'ai pas eu, parce que comme tu m'as dit je suis pas vivant... malheureusement... »
Il fit, ce qu'il faisait toujours, il fit tourner son index à côté de son crane, façon de dire qu'il est peut-être un peu cinglé. Il fit un pas vers l'homme en disant :
« Et toi ? enfin vous ? Je suis parfois si impoli, mais bon avec les démons... la politesse ça marche rarement... J'ai déjà essayé d'être poli avec eux, le résultat ? Pas grand chose, je me ramasse souvent avec le corps électrifié ou plein de blessure diverse. Mais je suis un battant, alors je suis toujours là! Non, on ne se débarrasse pas de moi comme ça! Bon alors... Tu es qui ? Tu fais quoi là ? Non pas que j'aime pas ta compagnie... en faite elle est très charmante, mais savoir qui tu es, c'est important aussi ! Alors ? »
Il s'arrêta de parler enfin... C'est à ce demander s'il s'est rendu compte que son monologue qui fut très court avait empêcher son interlocuteur de répondre à sa question de départ. Mais bon Gabriel, aimait avoir quelqu'un avec qui parler, qui n'avait pas peur ou du moins qu'il n'était pas à la course en train de se faire poursuive par des démons. Il s'assit par terre en appuyant ses coudes sur ses genoux et sa tête dans ses mains et fixa l'homme devant lui.
Dernière édition par Gabriel Tremaiane le Mar 7 Oct - 17:29, édité 1 fois
Barnabas Mordecai
Emploi : Pâtissier Age : 41 Localisation : dans ses boules de verre Messages : 156 Date d'inscription : 14/05/2014
Sujet: Re: Dit... Tu me vois ? Tu me vois ? | PV : Barnabas Lun 6 Oct - 20:42
DIS... TU ME VOIS? | FT. GABRIEL
Les rêves sont la littérature du sommeil. Même les plus étranges composent avec des souvenirs. Le meilleur d'un rêve s'évapore le matin. Il reste le sentiment d'un volume, le fantôme d'une péripétie, le souvenir d'un souvenir, l'ombre d'une ombre. } JEAN COCTEAU
Son rire était, quoi que surprenant, bien chaleureux et plaisant à entendre. Si on avait voulut croire aux démons de bonne fortune, on aurait crut l'un d'eux devant mon nez. Je préfère croire aux anges. Autant je me trompe sur le compte de son cœur sans battement, autant j'ai raison. J'abaisse ma garde presque automatiquement; c'est bon signe que je suis en présence apaisante. Celle sur laquelle je désirais à toux prix ici, à cette heure, justement. Imitation du Pierrot et retour au sourire. Ce jeune homme est sympathique à souhait. Je lui fais un sourire faible et sincère; comme tous les sourires que je pourrais adresser à un nouvel ami.
Et il répond enfin à ma seconde question. Gabriel Tremaiane. J'écarquille l'œil et ouvre à peine une bouche qui ne dit rien. Une adolescence perdu, et ce geste qu'il fait pour démontrer que sa tête ne tourne pas rond. Devant moi, je crois voir cet enfant de cinq ans débordant de vie et d'énergie. Maintenant plus grand, plus bâti, et d'autant plus vivant. Je n'en crois pas mes yeux, bien que Lyra m'eut dit l'avoir croisé au monde astral. C'est donc lui qui m'appelait depuis quelques temps? En était-il au courant? M'a-t-il reconnu?
Il parle longtemps. C'est une langue facile qui a toujours des histoires à dire. Encore faisait-il ses premiers mots qu'il n'en pouvait plus de parler. C'est ce que la famille avait toujours dit. Je l'avais toujours adoré, bien que nos chemins s'eurent rarement croisé; aux fêtes de famille et à un ou deux enterrements... Je n'ai pourtant jamais été au sien. J'avale difficilement. Je ne me souviens si ma tante m'eut expliqué au téléphone de quoi il était mort, mais je me souviens avoir pleuré. Beaucoup. Maintenant, je souris. J'affiche un large sourire et un œil pétillant.
_Gabriel... Cesse de me vouvoyer, allons. Tu ne me reconnais pas? Grand fou...
Ma voix est toujours calme, quoique débordante de joie. Grand fou est le surnom que je lui avait attribué lorsque nous étions jeunes. Lorsque je le voyais si grand, à mon jeune âge. Alors qu'il n'était pas si vieux lui-même. Étrange de dire que maintenant je suis plus âgé que lui. Très étrange. J'avale difficilement.
_Non... Probablement pas. Nous étions tellement jeune à l'époque. Peut-être tu te souviens de ma sœur, Catelyn, ou de ma petite cousine, Lyra...
Je fais quelque pas en sa direction et pose mes mains sur ses épaules.
_Comme tu as grandit... Autant suis-je heureux de te voir ici que j'en suis navré...
Sourire triste. Sourire heureux. Mélange savant des deux.